Clap de fin et Bilan JO Tokyo (+ Vidéo)

Il faut le savoir, les kids, toutes les bonnes choses ont une fin. Mais il ne faut pas oublier du régal que l’on a pris dans ces bons moments et qu’il y a surtout « un après » dans lequel on va pouvoir se projeter. Et avec la chance que l’on a, cet « après » se nomme …« Paris 2024 » ! Ce qui redonne une énergie folle et gomme instantanément la petite tristesse que l’on a pu ressentir, Dimanche, avec ce clap de fin des JO Tokyo 2020

 

33 Médailles dont dix Titres olympiques pour les Bleus. Le bilan global est certes un peu mitigé avec cette 8eme place au classement général des Nations et assez loin de l’objectif d’une quarantaine de médailles qui avait été officiellement affiché en amont de l’événement. Mais que dire du bilan incroyable de nos sports cos’ ? Il est tout simplement exceptionnel avec des équipes qui nous ont éblouis par leurs exploits avec trois titres olympiques (Handball féminin (photo ci-dessous) et masculin & Volleyball masculin), deux médailles d’argent ( Basket masculin & Rugby à 7 féminin) et une de bronze (Basket féminin) ! 

 

C’est donc plutôt vers certains sports individuels qu’il faut aller chercher les mauvais résultats et les dysfonctionnements. Car si l’on a cartonné en Judo (8 Médailles) et en Escrime (5 médailles), il faut bien avouer qu’ il va falloir sérieusement s’occuper de certains sports olympiques majeurs comme l’Athlétisme et la Natation (chacun une seule médaille d’argent) ou bien encore de certaines disciplines dans lesquelles nous avions l’habitude de briller comme le cyclisme sur piste (deux médailles de bronze en vitesse par équipe et en madison – photo ci-dessous). Déceptions également sur les « sports à deux roues » avec aucune médaille récoltée en BMX et en VTT malgré tous les espoirs placés en bon nombre de tricolores, ou encore en Triathlon même si l’équipe de france mixte a pu arracher une médaille de bronze. Et que dire des sports de combat que sont la Boxe (on ne peut pas à chaque JO se contenter de polémiquer sur les erreurs d’arbitrage…) et la Lutte sans aucun pied posé sur les différents podiums ? 

 

Bref, il y a quand même du pain sur la planche…Et nous avons encore trois années pour se bouger avant le rendez-vous Paris 2024, mais cela signifie aussi que les instances sportives doivent agir dès aujourd’hui en prenant des décisions fortes. Mais en ont-elles véritablement les moyens ? Comment, par exemple, agir sur la Fédération Française d’Athlétisme dont les élus et la direction technique n’ont fait que détruire un système performant mis en place par l’équipe précédente mais aussi qui se contentent d’observer, bien assis dans leur bureaux parisiens, la mort lente de ce sport pourtant si magique mais de moins en moins pratiqué par certaines catégories de jeunes, sachant que leur mandat se poursuit jusqu’à cette date ? 

 

Sous-médiatisation, lacunes d’organisation décentralisée,  manque de moyens donné aux clubs, petites querelles intestines au niveau des dirigeants fédéraux, état d’esprit de certains élus fédéraux parfois déplorable, et surtout…un sport scolaire et universitaire catastrophiques qui donnent la part belle à certaines activités « tout-ludiques » sans intérêt et qui n’incitent pas les enfants et aux étudiants à pratiquer des disciplines olympiques majeures ! Il faut donc et maintenant agir concrètement pour que les attentes affichées de Paris 2024 puissent se réaliser ! On y croit ! 

 

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