Les critères de pauvreté de Latrell Sprewell…
Le basketteur Latrell Sprewell a eu une grande carrière en NBA. Finaliste NBA avec les Knicks de New York en 1999 (défaite face aux Spurs de San Antonio), 4 sélections au All Star Game (en 1994, 1995, 1997 et 2001) à son actif pour finir avec 913 matchs en carrière qu’il termina en 2005. Mais si l’on décide vous parler de lui, ce n’est pas pour ses exploits sur les parquets, ni même pour avoir tenté « d’étrangler » en 1997 son coach chez les Warriors de Golden State (…véridique).
Non, non, …,le gars a une palette assez large et est du genre éclectique dans ses « exploits »…et s’il est passé « à la postérité », c’est par ses propos qu’il a lâchés à la fin de sa carrière…Latrell était pas content du tout, mais vraiment pas, d’un nouveau contrat de 21 millions de dollars sur 3 ans que la franchise des Timberwolves du Minnessotta lui proposait en 2004.
Dans une conférence de presse surréaliste où il mit même ses enfants en scène, il lâcha aux journalistes convoqués des : « J’ai une famille à nourrir« , « ou encore montrant son fiston à ses côtés « il n’a pas mangé depuis hier, et il ne mangera pas une autre bouchée jusqu’à ce que j’obtienne ma juste valeur marchande. Est-ce que je veux qu’il meure de faim ? Bien sûr que non. Je ne suis pas une sorte d’ogre ». Puis on arrive au best du best…attention, les kids, faut bien s’asseoir là : Sprewell se tourna vers son fiston, Tyree, et dit: « Tu ne veux pas mourir de faim maintenant, n’est-ce pas? » . Son fils lui répondant, doucement ; « S’il te plaît papa. Nourris-moi. Juste un petit morceau, papa. Je commence à me sentir faible. « Déchirant », s’exclama alors Sprewell au groupe de journalistes. « Et c’est la faute des Timberwolves du Minnesota. »
Jolie fin de carrière, une sortie par la grande porte…Et quand on sait qu’il a cumulé environ 100 millions de dollars dans sa carrière, qu’il a bien sûr entièrement dilapidés, on se dit que…ben, à ce niveau là, on n’a plus trop de mots, en fait…