Wembanyama, le ticket d’or des Spurs ! (+ Vidéo)

Et bim ! Les Spurs de San Antonio ont décroché, lors de la « Lotery NBA » (organisée dans la nuit de mardi à mercredi), le premier choix de la draft NBA. La franchise texane devrait donc sélectionner notre prodige Victor Wenbanyama, plus de vingt ans après un certain Tony Parker…Quel clin d’oeil du destin ! 

Une « loterie »…mais késako ?

Pour celles et ceux qui ne sont pas encore des spécialistes du basket-ball d’outre-atlantique, on va commencer par quelques petits explicatifs, les kids. La « Loterie NBA 2023″ est une cérémonie qui s’est tenue à Chicago, précédant donc d’un bon mois celle de la Draft. Cette draft étant (là vous êtes déjà plus nombreux à le savoir…) la soirée où chaque franchise va sélectionner, à tour de rôle, un joueur issu de l’université, du lycée, ou de l’étranger. Et bien, cette « loterie NBA » vise justement à déterminer l’ordre des choix de draft entre les quatorze équipes n’ayant pas accédé aux Playoffs. Elle ne concerne donc que quatorze équipes ! Pour vous donner une petite image « scolaire » un peu « too much », on pourrait dire, en gros, que ce sont les « bonnets d’âne » de la saison écoulée

Une loterie, O.K, mais pas trop équitable…

Qui dit loterie, dit « tirage au sort ». Et donc « loi du hasard ». Et donc « égalité des chances » sur le tirage. Et bien,…pas tout à fait. La loterie NBA n’est en fait pas si équitable que ça. Car toutes les équipes n’ont pas les mêmes pourcentages de chances de tirer le gros lot (le 1er choix de la prochaine draft), en l’occurence, cette saison, notre Victor national. Et oui, plus le bilan d’une équipe est mauvais, et plus elle aura de chances de drafter haut.

Les pires bilans de NBA deviennent donc avant chaque loterie les grands favoris pour tirer les plus hauts choix de draft. Mais bon, ce n’est pas aussi simple que ça, en fait…Les trois pires bilans ont autant de chances de tirer le « first pick » (joueur considéré comme le plus grand crack de sa génération) et d’obtenir un choix du Top 4 mais sachez que des règlements « garde-fou » ont été aussi mis en place pour éviter que les mauvaises équipes de la saison régulière fassent exprès de perdre pour obtenir les meilleurs pourcentages à la loterie de fin de saison et finalement drafter très haut. 

Le Texas comme terrain de jeu des frenchies ! 

Ce sont donc les Spurs de San Antonio qui ont tiré le gros lot de cette Loterie en obtenant le premier choix de la prochaine draft. Il n’ y a aucun doute (la rédac’ est prête à parier 30 chouquettes sur le coup) que l’ancienne équipe de Tony Parker utilisera ce ticket d’or pour sélectionner Victor. Le pivot de 19 ans aux mensurations exceptionnelles (taille : 2,21m / Poids : 109 kgs / Envergure: 2,43 m et taille chaussures : 55 !) ne pouvait rêver mieux, déclarant dans la soirée : « Il y a une connexion particulière entre la France et les Spurs. Grâce à Tony, évidemment, à Boris, aussi. Je savais que la moitié du pays, pour ne pas dire tout le pays, voulait que ce soit les Spurs. J’ai regardé autour de moi et j’ai vu que tout le monde était heureux, alors moi aussi. »

Coach Pop’ est prêt ! 

San Antonio et la France, c’est en fait une grande histoire d’amour qui a débuté il y a 22 ans. Lorsqu’un certain Tony Parker avait été sélectionné par l’équipe texane avec le succès que l’on connaît: quatre titres de champion sur les cinq que comptent les Spurs ! Victor va donc sûrement, lui aussi, être pris en main par le coach-légende Gregg Popovich, considéré à juste raison comme l’un des meilleurs entraîneurs de l’histoire du basket. On est sûr que le vétéran de 74 ans va retrouver une nouvelle jeunesse avec l’arrivée de ce nouveau prodige-frenchy qui peut largement contribuer à relancer sa franchise (un des trois pires bilans de la ligue cette saison). Et « Coach Pop » a réussi à ce que Tim Duncan devienne l’un des meilleurs intérieurs de l’histoire de la NBA. Au tour de Victor maintenant !  

Retrouve toutes les interviews ici